Quoi de mieux qu’un bon vieux mix de techno brute, mais pas trop, de Johannes Heil pour se motiver avant Dream Nation ? Ce festival de la rentrĂ©e tant attendu par les tapeurs de pieds de Paris et ses alentours revient aux Docks de Paris du 20 au 22 septembre. Un vent musical violent va s’abattre ce week-end lĂ  sur quatre scènes : techno, hardcore, trance et bass music, le tout dans d’immenses entrepĂ´ts pour se mettre dans l’ambiance. Johannes Heil se produira sur la Techno Stage le 21 septembre. En partenariat avec le festival, le producteur allemand nous a prĂ©parĂ© une heure et demie de bande-sonore technoĂŻde.

Le natif de Bad Nauheim, petite ville du centre de l’Allemagne, a fait ses armes dans la techno dès l’âge de 14 ans (prĂ©coce le garçon). Il a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© par les frères Heiko et Bernhard Laux, fondateurs du label Kanzleramt, créé en 1994. Ils ont su reconnaĂ®tre le potentiel de leur poulain et ne se sont pas trompĂ©s. Johannes Heil a multipliĂ© les sorties depuis le milieu des annĂ©es 90. Il a créé son label JH-Records dès la sortie de son deuxième single “Die Eigene Achse”. Son premier album Reality To Midi (1998) est une rĂ©ussite puisque le producteur y a incorporĂ© le morceau culte “Paranoid Dancer”. Entre temps, l’artiste a créé deux autres labels, Metatron et EXILE., co-fondĂ© avec Markus Suckut. Il a Ă©galement collaborĂ© plusieurs fois avec Len Faki pour leur projet LFJH. C’est le seul artiste, autre que Johannes Heil, qui apparaĂ®t dans le podcast.

D’ailleurs, parlons-en de ce podcast. Le producteur allemand a dĂ©cidĂ© de se concentrer sur ses propres titres dans ce mix qu’il a appelĂ© “Retrospective Studio Mix”. Il dĂ©bute avec la première partie de son EP Lifesigns, sorti en 2013 sur le label Figure, de son ami Len Faki. La deuxième partie se retrouve trois titres plus loin. Les percussions brutes tourbillonnent jusqu’Ă  ce qu’on retrouve celles du morceau “Dirty” avec la participation du producteur berlinois chauve le plus stylĂ© citĂ© un peu plus haut. Cette rythmique est agrĂ©mentĂ©e d’une boucle groovy Ă  souhait. On retombe sur un titre plus industriel oĂą de brèves notes aiguĂ«s dissonantes surgissent. Le podcast pourrait se rĂ©sumer Ă  ça : une alternance entre morceaux brutaux Ă  base de gros kicks qui vous font faire vibrer au Dream Nation et titres ultra-groovy oĂą les percussions ajoutent une touche chaleureuse. Une chose est sĂ»re, ça va secouer aux Docks de Paris.


Tracklist

Johannes Heil « Lifesigns » (Part One)
LFJH « Dirty »
Johannes Heil « Gated Reverbs »
Johannes Heil « Nighttime »
Johannes Heil « Lifesigns » (Part Two)
Johannes Heil « Collision Course »
Johannes Heil « Unleashed »
Johannes Heil « Eraserhead »
Johannes Heil « 5th Signal »
LFJH « Maniac »
Johannes Heil « Duplicate »
LFJH « The Octopuss »
Johannes Heil « Transition Eight »
LFJH « Karter Bachnabel »